La cœliochirurgie ou chirurgie cœlioscopique ou encore la chirurgie par laparoscopie est une chirurgie « mini-invasive » dont l’objectif principal est de ne pas ouvrir largement l’abdomen pour réaliser l’intervention prévue.
Il est à noter que l’opération au niveau de l’organe reste la même et que seules les modalités d’exécution du geste chirurgical changent.
Le niveau d’abord (d’accès) épargne donc les grandes ouvertures de l’abdomen puisque seules quelques petites ouvertures de un centimètre ou moins sont pratiquées, le nombre varie en règle générale de trois à cinq.
L’abdomen est alors gonflé avec du gaz carbonique, ce qui permet de déplisser les tissus et de parfaitement visualiser les organes.
La chirurgie est alors réalisée par des instruments très longs et fins placés dans des trocarts ou des petits orifices de l’abdomen. Le chirurgien opère en regardant un écran de télévision qui lui restitue l’image donnée par une très fine caméra introduite également dans les trocarts.
Les types d’interventions réalisables sont maintenant très nombreux et dans d’excellentes conditions de sécurité tant du point de vue du geste technique de cœliochirurgie que du risque cancérologique et cela grâce à une meilleure sélection des patients pour qui cette voie d’abord est possible.
A la fin de l’intervention, le chirurgien retire tous les instruments et vide complètement l’abdomen de tout le gaz carbonique qu’il contenait, il arrive parfois que des douleurs résiduelles soient présentes durant 24 à 48 heures notamment au niveau de l’épaule gauche, ce en raison d’un peu de gaz qui peut être coincé sous le diaphragme et donner une douleur irradiée.